Ouvrages de fil[le]s

Même pas le temps de vraiment souhaiter la nouvelle Année belle et lumineuse, que nous voici projetés dans une nouvelle ère !

Comme une gifle magistrale, K.O. debout en étant même pas montés sur un ring !

D'abord l'incrédulité, l'incompréhension, puis l'inimaginable s'est installé dans la tête.

Puis, ces longues journées de la semaine se sont étirées sans fin. Sans fin à reprendre à l'infini le déroulé des événements, à expliquer, à nuancer, à chaque heure, avec le jeune public. Ce qu'il avait à dire était captivant.

Mais, samedi matin, l'engourdissement s'est transformé en lame de fond. J'étais épuisée.

Le week-end passé dans les cîmes loin de ce tumulte n'a rien changé. On aurait dit que les montagnes résonnaient des "maux" de la semaine et c'était difficile de vraiment en profiter.

Quand au retour, la radio fut notre compagne des hauteurs jusqu'au littoral. Jamais autant scotchés par la petite voix des journalistes.

Assommée toujours, parfois pleine d'espoir face à l'inédit comme ce matin tous les députés d'un bloc chantant la Marseillaise, inquiète aussi : que va devenir la France ? que va devenir la Liberté ?

Enfin, restons debout et vigilants à notre monde.

Salutations amicales.

Petites et grandes bricoles de trêve estivale.

Le temps de manier les spatules, de déchirer des tapisseries, de passer le bleu.

Le temps de coudre... un paréo, une petite bricole, une robe bain de soleil qui attendait depuis des années et une autre qui avance doucement.

Le temps de tricoter (fait pas trop chaud) pour Elle et pour moi, le fil rouge filant plus vite que l'orange.

Allez on poursuit !

Bon dimanche d'Août sur la Terre...